mercredi 16 octobre 2024

Déclaration de la CGT : Budget 2025 : Les salarié·es et les retraité·es ne veulent plus payer !

 

Déclaration de la CGT : Budget 2025 : Les salarié·es et les retraité·es ne veulent plus payer !

Publié le 11 oct. 2024
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Le gouvernement de Michel Barnier a présenté ce jeudi son projet de loi de finances et son projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour l’année 2025. Comme annoncé, le gouvernement prévoit un effort de 60 milliards dont la plupart vont se faire sur le dos des salarié.es et des retraité.es.

Ce n'est pas aux salarié·es et retraité·es qu'il faut demander de payer l'addition

Dans la continuité du macronisme, ce sont les salarié·es et les retraité·es à qui l’on demande à nouveau de payer l'addition du déficit creusé depuis 7 ans au seul bénéfice des grandes entreprises, de leurs actionnaires et dirigeant·es.

Malgré l’affichage de la hausse des impôts pour les plus riches et pour les entreprises, la CGT dénonce des mesures cosmétiques qui servent d’écran de fumée pour cacher de nouvelles décisions austéritaires pour la vie des travailleurs et travailleuses.

PLF - des coupes dans nos services publics

Le gouvernement a dévoilé les différentes mesures régressives prévues pour atteindre 40 Mds d’économie. Alors que nos services publics sont à bout de souffle, le gouvernement décide à nouveau de les amputer en prévoyant notamment :

  • 5 milliards d’euros d’économies dans les collectivités territoriales,
  • Un solde de 2200 suppressions de postes dans la fonction publique qui masque un total de 4000 suppressions dans l’éducation nationale, alors qu’il en manque déjà, comme à l’hôpital, des milliers.
  • Le gel du point d'indice des fonctionnaires en 2024 et en 2025, alors que leurs salaires ont baissé de plus de 18% depuis 2010, et qu'1% d'augmentation du point d'indice (2 milliards) ne représente que 2% des aides publiques aux entreprises.

C’est une ligne rouge pour la CGT, qui alerte sur l’état déjà catastrophique de nos services publics

Des économies, il est possible d’en faire, il suffit de regarder du côté des aides publiques aux entreprises : chaque année ce sont 175 milliards d’aides publiques versées aux entreprises, un montant multiplié par 1,5 en 15 ans, sans ciblage, sans condition ni contrepartie, sans évaluation ni contrôle de leur efficacité, en termes d'emploi notamment. C’est un tiers du budget de l’État. 

PLFSS - des économies sur le dos de notre santé

Sur le PLFSS (projet de loi de finances de la Sécurité sociale), la CGT dénonce des mesures dont les salarié.es et les retraité.es vont être les premières victimes

Alors même que l’on dénombre en moyenne 5000 fermetures de lits d'hôpitaux par an depuis le COVID, et que l’accès au soin et à la santé est de plus en plus difficile et coûteux, le gouvernement s’attaque de plein fouet aux dépenses de Sécurité sociale en :

  • Baissant le taux de prise en charge des consultations médicales par l’Assurance Maladie de 70 à 60% alors que leur montant va augmenter.
  • Baissant le montant des indemnités journalières de Sécurité sociale.

La Sécurité sociale est un droit essentiel pour l’ensemble des travailleurs et travailleuses, y toucher c’est toucher aux droits à la santé et aux soins pour toutes et tous.

La CGT réaffirme sa ferme opposition au gel des pensions des retraité.es pendant 6 mois

Cette coupure représente 200 à 300 euros de baisse par an dans leur portefeuille. Après une réforme qui a imposé 2 ans de plus, ils et elles ne peuvent pas encore être l’objet d’un tour de vis austéritaire.

Enfin, la CGT s’alarme sur l’absence de mesures concernant la prise en charge de nos ainé·es et de la petite enfance. Après les nombreux scandales ayant révélé un système de soin défaillant des groupes privés lucratifs, il est nécessaire d’investir pour la création d’un service public de la petite enfance et des personnes âgées.

Propositions de la CGT - Un autre budget et une vraie Sécurité sociale sont possibles

  • Investir massivement dans nos services publics et nos infrastructures pour préparer l’avenir. 
  • Mettre le budget au service d’un plan stratégique de réindustrialisation du pays. 
  • Mettre en place une réforme fiscale qui permettrait plus de justice fiscale avec notamment :
    • Le rétablissement des impôts pour les entreprises (impôt sur les sociétés et CVAE), 
    • Une taxation dissuasive des dividendes et des rachats d’actions, 
    • Le rétablissement de l'impôt sur la fortune, 
    • Une meilleure progressivité de l’Impôt sur le Revenu, 
    • La suppression de la TVA sur les produits de 1ʳᵉ nécessité, 
    • La lutte contre la fraude et l’évasion fiscale (90 milliards annuels), 
    • La conditionnalité des 175 milliards d’aides publiques annuelles aux entreprises,
    • L’élargissement de la taxe sur les activités polluantes pour inciter à la transition écologique. 
  • Concernant la Sécurité sociale : elle doit répondre intégralement aux besoins et les recettes doivent être assurées par des cotisations. 
  • Revoir les 80 milliards d’exonérations de cotisations sociales (augmentés de 20 milliards depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron).
  • Abroger la réforme des retraites 

La CGT appelle les salarié.es à s’organiser en se syndiquant dans les entreprises et les services pour gagner des augmentations de salaire.



 

 

 

mardi 5 décembre 2023

Réforme des retraites

 

Réforme des retraites, valeur de service et valeur d’achat du point de retraite complémentaire Agirc-Arrco : quelle incidence sur ma retraite? 



(https://www.klesia.fr/)


La loi portant réforme des retraites a été promulguée le 14 avril 2023. Cette réforme des retraites concerne les régimes de retraite de base. Les partenaires sociaux de la retraite complémentaire ont pour leur part conclu un accord national interprofessionnel (ANI) quadriennal qui intègre revalorisation et prise en compte de la réforme du régime général des retraites. Zoom sur les points ayant une incidence sur les retraités.

La loi portant réforme des retraites a été promulguée le 14 avril 2023. Elle concerne le régime général des retraites et instaure des mesures, notamment sur le recul de l’âge légal de départ en retraite. Concernant les personnes ayant déjà cessé leur activité, des mesures sont entrées en vigueur en septembre 2023 concernant le cumul emploi-retraite et le minimum contributif.

LES MESURES CONCERNANT LE RÉGIME GÉNÉRAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

LE CUMUL EMPLOI RETRAITE

Le cumul emploi-retraite permet à une personne retraitée d'exercer une activité professionnelle et de percevoir à la fois ses revenus professionnels et sa pension de retraite. Selon votre situation, le cumul du revenu d’activité et du montant de la retraite est intégral ou plafonné. Dans le cadre d’un cumul emploi retraite intégral, la reprise ou la poursuite d’une activité professionnelle exercée depuis le 1er janvier 2023 est génératrice de nouveaux droits à la retraite. Ils sont constitués dans la limite du plafond annuel de la Sécurité sociale pour le régime Agirc-Arrco. La seconde retraite est calculée sur la base des seules périodes cotisées, au taux plein et plafonnée (montant fixé par décret), sans possibilité de majoration. Dès lors que votre seconde retraite vous sera attribuée, vous ne pourrez plus vous constituer de nouveaux droits à retraite. 
Source  Service public 

LE MINIMUM CONTRIBUTIF

Si vous bénéficiez d'une retraite à taux plein, votre retraite ne peut pas être inférieure à un montant minimum, appelé minimum contributif. La réforme des retraites permet une revalorisation de ce montant.  
Pour les retraites ayant pris effet au 1er septembre 2023, le minimum contributif a augmenté de 100 € pour une carrière cotisée complète. Ces montants sont proratisés pour les personnes ayant une carrière cotisée incomplète. 
Pour les assurés retraités avant le 1er septembre 2023 : les assurés ayant au moins 120 trimestres cotisés et une retraite au taux maximum ont bénéficié d'une augmentation de leur retraite pouvant aller jusqu’à 100 € brut par mois pour une carrière complète. Pour avoir droit au minimum contributif (MiCo), le montant total (minimum contributif + pensions de retraite) des revenus de l'individu ne doit pas dépasser 1 352,23 euros brut par mois.

ET DU CÔTÉ DU RÉGIME COMPLÉMENTAIRE DE RETRAITE ?

Tous les quatre ans, les partenaires sociaux de l’Agirc-Arrco, mandatés par les organisations d’employeurs et de salariés négocient les règles de pilotage du régime. Ils définissent notamment comment les retraites ou la valeur d’achat du point évoluent chaque année. La négociation de cet automne a conduit à la conclusion d’un accord national interprofessionnel (ANI) valable pour les 4 prochaines années. Revalorisation, prise en compte de la réforme des retraites… Décryptage des mesures.

CONDITIONS D’APPLICATION DU CUMUL EMPLOI-RETRAITE

La réforme des retraites a fait évoluer les conditions d’application du cumul emploi-retraite. Auparavant, les assurés cotisaient en cumul emploi-retraite sans acquérir de nouveaux droits. Désormais, lorsqu’un retraité reprend une activité professionnelle, les cotisations génèrent de nouveaux droits à la retraite auprès du régime de base (sous certaines conditions). 
L’ANI de l’Agirc-Arrco prend en compte cette évolution, et prévoit une mesure similaire pour la retraite complémentaire. A compter du 1er janvier 2024, les assurés en cumul emploi-retraite intégral (la retraite doit être liquidée à taux plein à partir de l’âge légal) pourront bénéficier d’une nouvelle retraite Agirc-Arrco. Ces droits seront constitués dans la limite du plafond annuel de la Sécurité sociale, fixé en 2023 à 43 992 €, soit un plafond mensuel à 3 666 €.
Vous devez prévenir vos caisses de retraite avant de reprendre une activité professionnelle. Elles pourront alors vous informer sur les conséquences d’une reprise d’activité sur le versement de vos retraites.

REVALORISATION DES RETRAITES AGIRC-ARRCO

Depuis le 1er novembre 2023, les retraites Agirc-Arrco sont revalorisées de 4,9 %, proche de l’inflation. Pour la période 2024 à 2026, la revalorisation annuelle sera indexée au taux de l’inflation, réduite d’un facteur de soutenabilité de 0,40 point. 


Votre régime de retraite complémentaire : piloté pour durer

Pour garantir une retraite à toutes les générations et des services au juste coût pour les entreprises, les salariés et les retraités, la retraite complémentaire Agirc-Arrco des salariés du privé est pilotée sous la responsabilité des partenaires sociaux. Mandatés par les organisations représentatives des employeurs et des salariés, ils conduisent la négociation des grands accords stratégiques et assurent le pilotage de la gestion. Avec comme règle d’or le maintien d’un niveau de réserves au moins égal à 6 mois de prestations à plus de 15 ans.a

samedi 26 août 2023

PÉTITION POUR PRÉPARER LA RENTRÉE

 

 

Entre janvier 2017 et mars 2023, la hausse moyenne des prix, mesurée par l’Insee, a été de 15,5 % en France. Durant la même période, les pensions de retraite n’ont augmenté que de 7,9 %. Voilà pourquoi le groupe des 9 syndicats et associations de retraités lance une pétition cet été, avant de mener d’autres actions à la rentrée.

Dans une déclaration commune publiée le 20 juin, les 9 organisations de retraités, UCR-CGT, UCR-FO, UNAR-CFTC, UNIR CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR et Ensemble et Solidaires, se félicitaient « du succès de la journée de mobilisation des retraités du 15 juin qui a vu plusieurs milliers d’entre eux se rassembler devant les préfectures, les Carsat, le Medef, les médias locaux pour exiger une augmentation immédiate de leurs pensions ».

Dans cette déclaration commune, le groupe des 9 ajoutait que « le 15 juin a été un nouvel avertissement lancé au gouvernement ». Si celui-ci ne l’entend pas, les 9 organisations de retraités prendront leurs responsabilités et appelleront les personnes retraitées à manifester à nouveau leur mécontentement et à exiger leur dû dès le mois de septembre.

+10 % tout de suite

D’ores et déjà, elles décident de diffuser et de faire signer massivement une carte pétition qui dit clairement que « les retraités veulent 10 % tout de suite, comme première mesure pour compenser l’inflation et rattraper une part des pertes subies depuis des années ».

Ces pertes, le groupe des 9 les avaient chiffrées dans un texte commun en amont de la journée du 15 juin. En s’en tenant aux chiffres officiels fournis par l’Insee, cette perte de pouvoir d’achat des pensions par rapport aux prix était de 7,6 % entre janvier 2017 et mars 2023.

Pour compenser les pertes

Mais la perte en pourcentage est plus importante pour les ménages qui n’ont que des petites pensions. Le groupe des 9 expliquait en ces termes que « depuis un an, les prix des produits de première nécessité et des dépenses incompressibles augmentent plus vite que les 6 % de l’inflation officielle : gaz 80 %, électricité 28 %, pâtes 37 %, légumes frais 33 %, beurre 30 %, fromages 25 %, viande, poissons et œufs 16,4 % ».

Suite à cette démonstration chiffrée de la baisse du pouvoir d’achat des pensions de retraite, le texte des 9 pose ces trois questions :
- Qui a promis, pour se faire élire en 2017, avec moi, le pouvoir d’achat des retraités sera préservé ?
- Qui une fois élu, a aussitôt baissé de 1,83 % les pensions de 30 % des retraités en augmentant la CSG ?
- Qui, en 6 ans, a fait baisser le pouvoir d’achat des retraités de 7,6 % et a fait perdre plus de 2 mois de pension (et même 9,4 % et 3,3 mois pour les 30 % qui ont subi la hausse de la CSG) ?

À qui la faute ?

C’est la même personne, le président Macron.
Parallèlement, l’une des premières décisions prises, en 2017, par l’actuel président de la République, fut de supprimer l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF). En France, du coup, l’impôt qui rapporte le plus à l’État reste la TVA que nous payons tous sur nos achats du quotidien. Elle a rapporté à l’État 180 milliards d’euros en 2022, tandis que 89 milliards provenaient de l’impôt sur le revenu et seulement 69 milliards de l’impôt sur les sociétés. Entre 2009 et 2022, le patrimoine des milliardaires de notre pays a augmenté de 439 % et la plus forte progression date de l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée. À titre de comparaison, sur la même période, le patrimoine des milliardaires a augmenté de 170 % aux États-Unis et de 168 % au Royaume-Uni.

Voilà qui nous donne de solides arguments pour faire signer la pétition pendant l’été avant de reprendre les journées de manifestations à la rentrée

Gérard Le Puill

Signer la pétition

 https://www.change.org/p/10-d-augmentation-imm%C3%A9diate?source_location=search

 

 

 

lundi 22 mai 2023

Notre Grand Voyage annuel du 18 au 31 octobre 2023 se déroulera en INDE

 



J'ai le plaisir de vous informer  le voyage en Inde qui se déroulera du 18 au 31/10/2023


(Sans avoir eu le programme 28 personnes sont déjà inscrites et prêtes à nous suivre (il y a 18 femmes et 10 hommes). Nous les remercions de leur confiance).

Ce voyage est limité à 35 personnes. Date limite des inscriptions le 01/08/23. Faites vite il ne reste plus beaucoup de place.

Une date de réunion est fixée au 02/06/23, avec l'agence et les personnes inscrites  ou intéressées par ce voyage le lieu vous sera communiqué ultérieurement sur wattshapp. 

Afin de préparer au mieux celle-ci, nous demandons aux personnes désirant participer à ce circuit de nous faire parvenir,  les renseignements d'état-civil,  soit par courrier, soit par mail, soit en nous la donnant lors des randonnées.

Lors de cette réunion, il sera demandé un acompte de 30 % du prix soit : 2260 € x 30 % 680 € / personne (arrondi). 

Bien entendu le solde du prix sera calculé en fonction du nombre de participants puisqu'il y a un tarif dégressif prévu et mentionné au programme, la gratuité accompagnateur dans ce voyage est déjà déduite.

Au sujet du paiement de ce voyage il existe plusieurs solutions :


1° - soit par chèque 


2° - soit par carte bancaire :


3° -soit par virement :

Il faudra également prévoir un montant pour les pourboires 55 euros par personne que vous me remettrez à la prochaine réunion.

Nous sommes naturellement à votre disposition pour tout renseignement. 

Bien amicalement 



dimanche 7 mai 2023

Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait et pour le progrès social




 

Toujours unis, nombreux et déterminés 
pour le retrait et pour le progrès social

2,3 millions de jeunes, de salarié.es et de retraité.e.s ont défilé partout en France, faisant de ce 1er mai 2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Une centaine de syndicalistes des 5 continents ont rejoint notre manifestation parisienne en soutien à la mobilisation française.

Parmi eux, étaient présent.e.s Esther Lynch, secrétaire générale de la CES et Luc Triangle, secrétaire général de la CSI.

Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé.

Malgré cela, l’exécutif a enchaîné les passages en force : refus de recevoir les syndicats, utilisation du 49-3, promulgation immédiate malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel... La décision du Président de la République de maintenir sa réforme malgré l’opposition quasi unanime de la population crée une défiance profonde.

L’intersyndicale dénonce, une nouvelle fois, solennellement, ces décisions autoritaires qui ajoutent à la crise sociale une crise démocratique. L’intersyndicale a toujours refusé de céder à ces provocations et s’est attachée à maintenir une mobilisation pacifique, festive et populaire malgré des incidents parfois graves que nous déplorons.

Dans l’attente de la décision sur le RIP, l’intersyndicale se félicite de la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites qui sera à l’ordre du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi permettra pour la première fois à la représentation nationale de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites.
Nous appelons unitairement nos organisations à aller rencontrer les députés partout pour les appeler à voter cette proposition de loi. Dans ce cadre, l’intersyndicale appelle à multiplier les initiatives avec notamment une nouvelle journée d’action commune, de grèves et de manifestations le 6 juin prochain permettant à l'ensemble des salariés de se faire entendre des parlementaires.

Depuis 6 mois, les organisations syndicales de salariés font de nombreuses propositions, notamment en matière de financement, pour renforcer notre système de retraite par répartition et le rendre plus juste.

Le gouvernement a annoncé l’ouverture d’un cycle de concertations sans que l’objet ni le cadre ne soient précisément fixés. Les organisations syndicales de salarié.e.s rappelleront leur refus de la réforme des retraites.

Elles travailleront à des propositions intersyndicales communes mettant à contribution les employeurs, pour que les préoccupations des salarié.e.s soient enfin prises en compte, en matière de salaires, de conditions de travail, de santé au travail, de démocratie sociale, d’égalité F/H et d’environnement notamment. La défiance est profonde et le dialogue ne pourra être rétabli que si le gouvernement prouve sa volonté de prendre enfin en compte les propositions des organisations syndicales.

Le 2 mai 2023

 


mercredi 19 avril 2023

La CGT appelle à un 1er mai exceptionnel

 

                                La CGT appelle à un 1er mai exceptionnel


Après douze journées de mobilisations d’une ampleur inédite où des millions de manifestantes et de manifestants ont réaffirmé leur opposition à la réforme des retraites, le Président Macron a, enfin, décidé de s’adresser à la population.


Le moins que l’on puisse dire c’est que le Président n’a en rien tenu compte de la légitime colère des travailleuses et travailleurs qui s’exprime depuis plus de trois mois.
Comme on pouvait s’y attendre, le Président a essayé de justifier à nouveau sa réforme. S’il reconnait que cette réforme n’est pas acceptée, il n’a, à aucun moment, remis en cause sa politique ultra libérale, au service des plus riches, qui suscite un rejet toujours plus important dans la population.


Une nouvelle fois, il affirme que deux années supplémentaires de travail sont nécessaires pour produire encore plus de richesses, alors que nous n’en avons jamais créé autant et que les riches ne se sont jamais autant enrichis. Pour la CGT, au contraire, il est urgent d’augmenter les salaires pour financer la protection sociale.
Il entend ouvrir trois grands chantiers, sans annoncer rien d’autre que des projets de réformes régressives déjà lancées au service du capital. En clair, le Président a livré un discours de campagne en complet décalage avec le vécu et le mécontentement des Français·e·s.


La CGT appelle l’ensemble du monde du travail à développer les mobilisations, notamment autour des 20 et 28 avril, et à faire du 1er mai une journée puissante de manifestation portant l’exigence du retrait de la réforme, de la Paix et de la justice sociale, en France et partout dans le monde.


Montreuil, le 18 avril 2023