mercredi 17 mars 2021

Donner aux petits enfants sans payer d'impôts.

QUE PUIS-JE DONNER À MES PETITS-ENFANTS SANS PAYER D’IMPÔT ?

 

QUE PUIS-JE DONNER À MES PETITS-ENFANTS SANS PAYER D’IMPÔT ?

L’abattement pour don manuel des grands-parents aux petits enfants : le don manuel consiste à donner de l’argent, des meubles, des titres, des bijoux, des actions… sans avoir besoin de passer par le notaire. Il suffit d’avertir le fisc en remplissant un formulaire.


Chaque grand-parent peut donner jusqu’à 31 865 € par ce biais sans devoir payer d’impôt. Cet abattement existe pour chaque petit-enfant à qui vous donnez. Il n’y a pas de restriction d’âge, le petit-enfant peut être mineur ou majeur et le grand-parent peut faire le don à tout moment.


Cet abattement peut se renouveler à 15 ans d’intervalle.


L’abattement pour don familial de sommes d’argent s’ajoute à l’abattement précédent : il concerne uniquement la donation de liquidités et exige que deux conditions soient réunies :


  • Le grand-parent doit faire le don avant d’avoir 80 ans.

  • Le petit-enfant qui reçoit le don doit être majeur.

Ce nouvel abattement est également de 31 865 € par grand-parent pour chaque petit-enfant et il est lui aussi renouvelable tous les 15 ans. Là encore, il suffit de remplir un formulaire afin d’être en règle avec le fisc. 


Par exemple : une petite fille majeure peut recevoir de sa grand-mère de moins de 80 ans un total de 63 730 € en exonération de droits :


- 31 865 € au titre de l'exonération des dons familiaux de somme d'argent


- 31 865 € seuil au-dessous duquel le don manuel n'est pas imposé.


Jusqu’au 31 juin 2021, il est également possible faire donation d’une somme de 100 000 € aux petits-enfants (mais aussi un enfant, un ou un arrière-petit-enfant, voire, à défaut d’une telle descendance, un neveu ou une nièce) afin de permettre d’acquérir une résidence principale, la rénovation énergétique de celle-ci ou d'une entreprise de moins de 5 ans qu’il dirige. 


L’intérêt est réel pour la construction d’une résidence principale faute d’offres d’aides par ailleurs.  


Rappel :  il n’est pas possible de déshériter vos enfants sans leur accord. Le don aux petits-enfants est possible uniquement si vous gardez une réserve pour vos enfants. 


https://www.impots.gouv.fr/portail/particulier/questions/que-puis-je-donner-mes-enfants-petits-enfants-sans-avoir-payer-de-droits#:~:text=Chaque%20parent%20peut%20ainsi%20donner,fois%20tous%20les%2015%20ans.

Barale Michèle 

mardi 16 mars 2021

Pension de réversion : les conditions par régime de retraite

 




Dans tous les régimes de retraite, il existe un mécanisme par lequel un assuré, lorsqu'il décède, peut laisser à son conjoint survivant une partie de sa pension de retraite (ou de celle qu'il aurait perçue s'il était retraité). Dans tous les cas, la réversion ne fonctionne que lorsque le survivant était marié ou avait été marié au défunt. Le Pacs et le concubinage ne comptent pas, même lorsque des enfants sont nés de l'union. Mais pour percevoir la pension de réversion, il y a d'autres conditions qui varient suivant les régimes : conditions d'âge, de situation matrimoniale, de revenus… Certains régimes versent en outre une pension aux orphelins. L'article ci-dessous récapitule toutes ces conditions.

Pension de réversion dans les régimes de base

La réversion pour les salarié du privé, des professions libérales, des artisans, des commerçants, des industriels, des salariés et non-salariés agricoles

Dans ces régimes, le bénéficiaire de la réversion doit obligatoirement avoir été marié avec l'assuré, sans condition de durée minimale. Il conservera le droit à la pension de réversion même s'il se remarie.

Pour en bénéficier, il devra, toutefois, au moins être âgé de 55 ans et justifier de conditions de ressources annuelles maximum :

  • 21 320 € s'il vit seul,
  • 34 112 € s'il vit en couple.

La réversion pour les agents de la fonction publique

Lorsque l'assuré décédé a dépendu de la fonction publique, son conjoint survivant doit obligatoirement justifier d'avoir été marié avec lui au moins 4 ans, ou 2 ans avant le départ en retraite du défunt, ou avoir eu des enfants avec lui (cette dernière condition annule les 2 premières).

S'il avait divorcé avant le décès de l'assuré, il pourra toucher la pension de réversion si :

  • la nouvelle union a cessé et qu'il n'a pas acquis d'autres droits à pension au titre de cette nouvelle union ;
  • il n'existe ni veuve ni enfant avec un droit à pension au titre du fonctionnaire décédé.

Le conjoint survivant perdra ce droit de toucher la pension de réversion s'il s'est remarié, pacsé ou vit en concubinage.

Contrairement aux régimes de base des salariés, des indépendants, des professions libérales et des exploitants agricoles, il n'y a pas de condition d'âge ni de ressource pour le conjoint survivant.

La pension de réversion dans la fonction publique s'élève à 50 % de la pension de retraite du fonctionnaire décédé.

Le cas des orphelins

Les orphelins peuvent toucher 10 % de la pension de réversion de leur parent décédé s'ils ont moins de 21 ans – cette condition disparaît s'ils sont invalides. À noter toutefois que la somme des pensions d'orphelin et de la pension de réversion ne peut dépasser la pension totale qu'aurait perçue le défunt.

La réversion dans les régimes complémentaires

Pension de réversion Agirc-Arrco

Pour toucher la pension de réversion de la retraite complémentaire d'un salarié du privé, le conjoint survivant doit avoir été marié à l'assuré. Son remariage mettra fin à la réversion.

Le conjoint survivant devra avoir 55 ans au moment de la demande. Cette condition d'âge disparaît s'il a au moins 2 enfants mineurs à charge (ou de moins de 25 ans si étudiants, apprentis ou demandeurs d'emploi) ou invalides quel que soit leur âge (à condition que l'invalidité ait été constatée avant 21 ans) au moment du décès ou qu'il est invalide. Ces règles s'appliquent même s'il n'y a pas de lien de parenté entre les enfants et l'assuré.

Le montant de la pension de réversion s'élève à 60 % de la pension de retraite mais peut être majoré en cas d'enfants à charge, nés ou élevés.

Les orphelins (naturels ou adoptés), peuvent toucher 50 % de la pension de l'un ou des 2 parents, si au moins l'un des deux était cotisant ou retraité de l'Agirc-Arrco. Pour les décès intervenus avant le 1er janvier 2019, la pension de réversion est égale à 50 % des droits Arrco et à 30 % des droits Agirc au titre de chaque parent.

Ils doivent être âgés de moins de 21 ans à la date du décès du dernier parent ou de moins de 25 ans à la date du décès et à la charge du dernier parent au moment de son décès. En cas d'invalidité, l'âge est indifférent.

La réversion pour le régime complémentaire des artisans, commerçants et industriels

Pour toucher la pension de réversion de la retraite complémentaire d'un indépendant, la condition de mariage doit être remplie ; le remariage du conjoint survivant n'annule pas pour autant le droit d'en bénéficier. Celui-ci devra toutefois remplir des conditions d'âge et de ressources :

  • avoir au moins 55 ans ;
  • ne pas avoir de ressources supérieures à 81 048 € (2020).

Le montant de la pension de réversion représente 60 % de la pension de retraite de l'assuré décédé.

La réversion pour la MSA, le régime complémentaire des agriculteurs non-salariés

Le régime complémentaire de la MSA prévoit que la pension de réversion – qui s'élève à 54 % de la pension de retraite – ne peut être accordée que si le conjoint survivant a été marié au moins 2 ans au non-salarié agricole décédé. S'il se remarie, il perdra ce droit.

Il devra également avoir au moins 55 ans (sauf si le conjoint survivant est invalide ou a au moins 2 enfants à charge) pour en bénéficier mais n'aura pas à justifier de conditions de ressources maximum.

La réversion pour le régime complémentaire des professions libérales

Les régimes complémentaires des professions libérales sont gérés par 10 caisses correspondant à des métiers différents. Les conditions de la réversion sont détaillées dans l'article consacré à la Pension de réversion : tous les régimes en un coup d'oeil.

La réversion pour le régime complémentaire de la fonction publique

La pension de réversion n'est accordée que si le conjoint survivant était marié au fonctionnaire. Le remariage et le concubinage notoire entraînent la suspension de la réversion, mais dès que le conjoint survivant divorce ou se sépare, la réversion peut de nouveau être versée, sur demande.

Le montant de la pension de réversion s'élève à 50 % de la pension qu'aurait perçue le défunt.

L'orphelin d'un assuré de la fonction publique peut également toucher 10 % de la pension de retraite s'il a moins de 21 ans (pas de condition d'âge pour les enfants invalides). La somme des pensions d'orphelin et de la pension de réversion ne peut pas dépasser la pension totale qu'aurait perçue le défunt.

La réversion pour l'Ircantec, le régime complémentaire des non-titulaires de la fonction publique 

Dans ce régime, la condition de mariage est obligatoire (au moins 4 ans, ou au moins 2 ans avant les 55 ans de l'assuré ou avant sa cessation d'activité ; pas de condition de durée si au moins 1 enfant né du mariage). Le remariage annule le droit à la pension de réversion.

Le conjoint survivant doit avoir au moins 50 ans lorsqu'il fait la demande mais cette condition disparaît s'il a au moins 2 enfants à charge.

Le montant de la pension de réversion correspond à 50 % de la pension qu'aurait perçue le défunt.

Les orphelins peuvent toucher 20 % de la pension de retraite s'ils ont moins de 21 ans (pas de conditions d'âge pour les enfants invalides).

Ce qu'il faut retenir sur les conditions de la pension de réversion par régime

Dans tous les régimes de retraite, la réversion n'est possible que quand le survivant a été marié au défunt : le Pacs et le concubinage n'y donnent pas droit.

Dans les régimes de base du privé, la réversion n'est attribuée qu'à partir de 55 ans, et lorsque le conjoint survivant ne dispose que de revenus inférieurs à un certain plafond. Le remariage ne met pas fin à la réversion.

Dans les régimes complémentaires, la réversion peut être attribuée quels que soient les revenus, la plupart du temps. Elle est versée en général à partir de 55 ans (en tout cas sous condition d'âge). Le remariage met fin à la réversion.

Pour les fonctionnaires, il n'y a ni condition d'âge ni condition de revenus. Le remariage met fin à la réversion.


La retraite en clair.

samedi 9 janvier 2021

Un peu d’histoire du syndicat des TNL


Archives du syndicat des retraités qui au cours des années 30 vers 35-36 a revêtu comme tu peux le voir avec la correction en entête un caractère davantage syndicaliste agissant à défendre les intérêts des retraités dans un esprit combattif (surtout avec les problèmes liés aux dossiers à l'anticipation des 55ans, grandes vagues de départ ds cette période) que de regroupement amical gentillet. 

Correction qui disparaît durant la guerre et qui réapparaît dès le territoire libéré avec une lettre directement adressée au général De Gaulle avec proposition d'affiliation à la caisse de retraite des cheminots surement restée vaine. 

Dans les années 30, c'est le début de la fin par exploitation par tramway donc besoin de moins de personnel, la plupart évacuée par les départs anticipés à 55 ans très bien négociés par le syndicat avec appuie de jean médecin, on s'aperçoit qu'entre 1930 et 1938, la Cie a quasiment perdu la moitié de ses effectifs. 

En août 1938, la Cie considérait qu'il avait encore du surnombre, dont quelques uns placés à la ville dont par la suite cette dernière les trouvait trop cher à payer sous statut TNL...bref  et ce trop plein a évacuer a été du pain béni pour la Cie avec le lock out national d'après la grève du 30 novembre 1938 qui est tombé à pic pour elle d'une pour réduire ses effectifs, de deux de les choisir parmi les communistes pour s'en débarrasser de ses murs.


lundi 4 janvier 2021

Dons aux associations : quelle réduction d'impôt ?


Dons aux associations : quelle réduction d'impôt ?

Lorsque vous faites un don à des associations ou organismes d'intérêt général , vous devez remplir certaines conditions pour pouvoir bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu. Elles concernent notamment :


  • la forme du don : versement d'une somme d'argent, don en nature (une œuvre d'art par exemple), versement de cotisations, abandon de revenus ou de produits (des droits d'auteur par exemple), frais engagés dans le cadre d'une activité bénévole ;

  • les organismes bénéficiaires : but non lucratif, objet social et une gestion désintéressée, au profit d'un cercle large de personnes, pas de contrepartie.

Le calcul des cotisations diffère selon qu'il s'agit :


  • d'un organisme d'intérêt général ou reconnu d'utilité publique : vous bénéficiez d'une réduction d'impôt égale à 66 % du total des versements dans la limite de 20 % du revenu imposable de votre foyer ;

  • d'un organisme d'aide aux personnes en difficulté fournissant gratuitement des repas, des soins ou favorisant le logement ou d'un organisme d'aide aux victimes de violence domestique (accompagnement, relogement) : vous bénéficiez d'une réduction d'impôt égale à 75 % des versements retenus dans la limite d'un montant revalorisé chaque année. Pour les dons effectués en 2020 (déclarés en 2021), le plafond de 546 € est augmenté à 1 000 €.

Lorsque le montant des dons dépasse la limite de 20 % du revenu imposable, l'excédent est reporté sur les 5 années suivantes et ouvre droit à la réduction d'impôt dans les mêmes conditions. En cas de nouveaux versements au titre des années suivantes, les excédents reportés ouvrent droit à la réduction d'impôt avant les versements de l'année. Les excédents les plus anciens sont retenus en priorité.


 


Source : service-public.fr


Pour plus d'infos : Dons aux associations : quelle réduction d'impôt ?



Redada.

samedi 2 janvier 2021

Une association peut-elle bénéficier des aides financières actuelles ?



Une association peut-elle bénéficier des aides financières actuelles ?

Parmi les critères identifiés, il y a le fait d’être une entreprise et/ou d’exercer une activité économique. La question est de savoir si les textes font référence à la notion d’activité économique au sens européen, au sens fiscal ou encore au sens du code de commerce.


Par exemple, s’agissant du fonds de solidarité pour aider les petites entreprises, sont éligibles « les associations ayant une activité économique ». Le gouvernement rappelle donc que si vous êtes une association et que vous avez subi une perte importante de chiffre d’affaires ou une interdiction d’accueil du public, vous avez accès au fonds de solidarité.


Pour le ministère de l’Économie, « En tant qu'association ayant une activité lucrative, l'association est éligible si elle est assujettie aux impôts commerciaux ou emploie au moins un salarié. Toutefois, pour bénéficier du fonds, il convient également de ne pas avoir de dette fiscale impayée au 31 décembre 2019 à l'exception de celles bénéficiant d'un plan de règlement ».


À la lecture des précisions du gouvernement, il apparaît dans ce cas que la notion d’activité économique nécessite que l’association soit employeur ou qu’elle soit soumise aux impôts commerciaux. Ici, la notion d’activité économique est plus restrictive que celle relevant du code de commerce ou de la réglementation européenne sur les aides d’Etat, qui définissent l’activité économique au sens large et au regard desquels beaucoup d’associations sont considérées comme exerçant une activité économique. 


Source : associationmodeemploi.fr


Pour plus d'infos : Que doit faire une association en difficulté financière ?


Voir aussi notre guide : Dissoudre une association 2020-2021


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