jeudi 17 décembre 2015

Les grands parents

Réinventer des liens avec ses petits-enfants, voilà un beau projet pour les seniors d’aujourd’hui. Mais quels rôles assumer en priorité ? Que transmettre ? Et, surtout, comment accepter ce basculement vers une autre génération lorsqu’on est encore jeune et actif (professionnellement) ? Voici quelques pistes à lire… en famille.
La transmission, on savait déjà que c’était la grande préoccupation des grands-parents. Mais qu’en pense la jeune génération, celle des petits-enfants ? Qu’apprécient-ils le plus chez leurs grands-parents ? La question a été posée à 400 enfants âgés de 12 à 18 ans, dans le cadre d’une étude pilotée par l’École des grands-parents européens et rendue publique fin 2013 *.
Avant tout, les enfants aiment que les grands-parents leur « consacrent du temps » (49 %). Ils comptent sur eux pour leur « apprendre beaucoup de choses » (46 %) et, bien sûr, pour leur « faire des cadeaux » (40 %). Dans un monde qui évolue très vite, ils souhaitent aussi qu’ils leur transmettent « le sens de la famille » (57 %), « le respect » (37 %) et « l’honnêteté » (34 %). En revanche, ils attendent assez peu que les grands-parents leur donnent le goût de la lecture. Étonnant, lorsque l’on sait que ces derniers se sentent souvent investis de ce rôle. Plus que des savoirs et des valeurs explicitement connues, c’est donc bien une qualité de présence qu’attendent les petits-enfants.
Une nouvelle complicité
Qu’ils vivent à deux pas ou à 1 000 kilomètres n’y change rien. Cette présence affective peut se marquer au cours de séjours passés ensemble, mais plus quotidiennement par des coups de téléphone, des courriels rien que pour eux. « Les grands-parents d’aujourd’hui se distinguent des générations précédentes par un lien plus complice avec leurs petits-enfants », résume Claudine Attias-Donfut, sociologue et directrice de recherche associée au Centre Edgar-Morin (CNRS/EHESS) à Paris.
Héritiers de Mai 68, ils ont contribué à faire évoluer la famille et proposent un nouveau mode de relation mettant en avant la communication et les échanges avec leurs petits-enfants. « Éclairer les interrogations de mes petits-enfants, leur expliquer au mieux la vie, c’est d’abord cela mon rôle », explique Hubert, papi actif et attentif qui joue sa partition en duo avec sa femme, Nicole, et de façon assez originale. À la naissance de Lison, leur première petite-fille, ils ont eu l’idée d’organiser chaque été des séjours grands-parents et petits-enfants avec leurs amis. Le but ? « Enrichir les relations avec les petits-enfants, confronter nos expériences de grands-parents. Cela nous permet aussi de découvrir nos petits-enfants dans un contexte différent et de mettre en pratique les valeurs que nous voulons leur transmettre : le partage, le respect des autres, de la nature… ».
Si, pour Hubert, le passage du statut de parent à celui de grand-parent s’est fait en douceur, pour son épouse, la transition a été plus difficile : « Quand ma fille m’a annoncé qu’elle était enceinte, j’ai pris un coup de vieux. C’est quand même un changement de génération. Je passais de maman à mamie ». En parade, Nicole s’est choisi un surnom, Mani, « un mélange de Nicole et de mamie à ma sauce ». Des créations qui fleurissent de plus en plus  dans les familles. « Ces petits noms sont le signe de la transformation des relations, aujourd’hui plus ludiques, plus informelles, plus affectueuses entre grands-parents et petits-enfants », note Claudine Attias-Donfut.
Une transmission en douceur
Bouleversés, émerveillés, heureux... Tous les grands-parents disent l'être lors de l’arrivée dans la famille d’un premier bébé, qui n’est pas sans réactiver le passé. Christian, 65 ans, grand-père d’un petit Eliot, se souvient : « Je n’ai jamais vu mon grand-père se mettre à quatre pattes ou foncer sur un ballon pour jouer avec moi ! Ce n’est pas qu’il ne m’aimait pas. Mais nous sommes plus actifs, plus complices et surtout plus en forme que nos grands-parents au même âge ».
L'apparition de cette vie nouvelle les oblige à se maintenir en forme, à faire des projets, à se préoccuper de l'avenir de la lignée. Dans une société en pleine mutation, les grands-parents constituent même des repères très forts : les parents peuvent y revenir en cas de divorce, de coup dur, les cousins s’y retrouvent lors de réunions familiales qui donnent à l’enfant le sentiment rassurant d’appartenir à une tribu… « J’ai la petite responsabilité d’aider Eliot à s’ouvrir au monde et à construire le sien de façon solide. Je suis sûr que notre complicité et la confiance qu’il me porte lui font voir la vie avec plus de simplicité et de sérénité », ajoute Christian.
Par leurs récits, les grands-parents ressuscitent également une époque révolue, transmettent l’histoire de la famille, racontent aussi l’enfance des parents : eux aussi ont fait parfois des bêtises, eu de mauvaises notes à l’école… « Les enfants sont toujours avides de savoir comment c’était “avant” : connaître un peu du passé les aide à mieux vivre le présent et à se projeter dans l’avenir », analyse Claudine Attias-Donfut. 
Pour autant, la place des grands-parents n’est pas toujours facile à prendre. Accepter le mode d’éducation des parents, parfois très différent du leur, composer avec la belle-fille, qui demandera plutôt conseil à sa mère, éviter d’être trop laxiste… L’équilibre est parfois difficile à trouver. « Il existe des grands-parents en désaccord avec les parents, situations qui sont à la source de tensions, explique Claudine Attias-Donfut.
Et pourtant, Françoise Dolto attribue un aspect formateur à ces conflits : “Il est bon que l’enfant comprenne que ses grands-parents ne pensent pas comme ses parents, car il se sentira alors le droit lui aussi de ne pas penser comme ses parents, ce qui est une étape importante de son développement”. »
Trouver la bonne place
Même s’ils sont déjà « passés par là », les grands-parents n’ont pas toujours leur mot à dire dans l’éducation de leurs petits-enfants : leur rôle est plutôt d’aider les nouveaux parents à prendre confiance dans leurs compétences, de respecter leurs directives sans gâter à outrance leurs petits-enfants, d’apprendre l’art difficile qui consiste à être disponible sans devenir envahissant…
« Quand je sens qu’il y a un problème, j’en parle, explique Mireille, 64 ans. Par exemple, j’avais remarqué que mes petits-enfants ne portaient pas ce que je leur offrais. Au lieu de me vexer, j’ai demandé à ma belle-fille si elle avait des envies, des idées de vêtements. Maintenant, c’est elle qui me passe commande et nous sommes ravies toutes les deux ! ». Pas question non plus d’aborder les sujets sérieux sans en référer d’abord aux parents.
La nécessité de se concerter se fait d’autant plus grande lorsqu’il y a des petits-enfants. « Il faut éviter les ordres contradictoires : l’essentiel est que les petits-enfants ne tirent pas avantage d’une situation floue », précise Marie-Claire Chain, psychologue à l’École des grands-parents européens.
Si les grands-parents en font trop ou pas assez, les relations peuvent aussi se tendre avec leurs enfants et aboutir à un éloignement, souvent ressenti comme une souffrance terrible. « Lors d’un divorce, les grands-parents doivent comprendre que ce sont d’abord leurs enfants qui souffrent de cette rupture conjugale. Il faut éviter de prendre parti, même si c’est tentant, et surtout ne jamais dénigrer l’un ou l’autre des ex-conjoints, note Marie-Claire Chain. L’association l’École des grands-parents européens peut les aider à trouver leur place dans la famille, et à mieux connaître leurs droits. »
Après ces ajustements nécessaires, les mots « profiter », « se consacrer » reviennent souvent dans la bouche des grands-parents. Ils ont à cœur d'apporter quelque chose « en plus », de donner, de partager, de gâter, de transmettre sans pour autant se sentir investis d'une responsabilité éducative, ni contraints par le poids d'une organisation quotidienne.
Après une journée réservée à Ninon, 18 mois, Maryse se dit ravie de la rendre à ses parents et de sortir dîner avec des amis. « Il faut continuer à cultiver sa vie personnelle, quoi qu’il arrive. À 16-17 ans, nos petits-enfants iront voir ailleurs et n’auront plus forcément envie de remplir nos maisons. Il ne faut pas tout investir sur eux ». Mais en attendant, rien que du bonheur en perspective !
* Étude Opinion Way sur les grands-parents pour l'École des grands-parents européens (EGPE), novembre 2013.
Génération pivot
Phénomène inédit dans l'histoire de l'humanité, l'allongement de la durée de la vie fait qu’aujourd’hui quatre, voire cinq générations, coexistent désormais dans une même famille. Selon l’Insee, ils seraient ainsi 2 millions d’arrière-grands-parents en France. Et l’âge moyen pour accéder à ce nouveau statut n’est pas si avancé que l’on pourrait croire : 74 ans (on devient grand-parent en moyenne à 55 ans). Autant dire que si la grand-mère est dynamique, l’arrière-grand-mère ne l’est pas beaucoup moins ! Il n’est donc pas rare de voir des arrière-grands-mères encore très actives auprès de leurs arrière-petits-enfants. Elles s’organisent parfois en tandem avec leurs filles grands-mères pour garder les jeunes enfants. Ces cas sont cependant encore minoritaires. Maillons essentiels de la chaîne familiale, les grands-parents jouent le plus souvent un rôle délicat de pivot : ils s'occupent activement de leurs petits-enfants, mais aussi souvent de leurs parents âgés. Autant dire qu’ils tiennent à bout de bras, à bout de cœur (et à bout de nerfs parfois) le bel édifice de la famille contemporaine.
« Un trésor en partage »
Accompagner ses petits-enfants dans leurs études, leurs projets est aussi une manière, pour un grand-parent, de rester connecté à son époque, de s’enrichir au contact de la jeune génération. « Nous avons beaucoup à apprendre d’eux, d’autant que la société change très vite, précise Maryse, grand-mère de 65 ans. Et puis, lorsqu’ils grandissent, ils nous facilitent plein de petites choses de la vie quotidienne, nous donnent un coup de main avec toutes ces nouvelles technologies… ». Même constat chez Pierre, 72 ans. « Nos petits-enfants nous (ré)apprennent à accueillir le présent. Ils nous font envisager l’avenir avec un regard lucide, aimant, ouvert au questionnement. L’échange est au cœur de cette relation. »
« Les grands-parents, ces visiteurs du moi »
Claudine Attias-Donfut, sociologue, directrice de recherche associée au Centre Edgar-Morin (CNRS/EHESS) à Paris, co-auteur de Grands-parents. La famille à travers les générations, éd. Poches Odile Jacob, juin 2014.
Le rôle de grands-parents évolue-t-il ?
On dit qu’il y a une dissolution des liens familiaux. Mais, paradoxalement, toutes les études sociologiques montrent qu’il y a une très grande aspiration des seniors à devenir grands-parents. En dépit du déclin du mariage et de la fréquence des ruptures conjugales, les solidarités familiales se sont même renforcées. Elles s’expriment souvent par de nouvelles stratégies résidentielles : on se rapproche des parents pour la garde des enfants, on rapproche la grand-mère pour lui venir en aide… Cela facilite les échanges de services, les rencontres, les repas et fêtes en commun. Autre point intéressant : les transferts financiers des plus anciens en direction des plus jeunes se multiplient. Ce mécanisme est l'inverse de celui qui prévalait dans le passé. 
Que transmettent les grands-parents ?
Bien sûr, ils transmettent beaucoup, et beaucoup plus qu’ils ne le pensent. Au fur et à mesure du développement de l’enfant se créent des liens qui vont s’intérioriser et qui vont faire partie de son existence. Les grands-parents vont ainsi avoir sur l’enfant une influence durant toute sa vie et participer à son univers mental, et ce, même si les relations n’ont pas été toujours soutenues. La force du lien intergénérationnel traverse le temps et toutes les classes sociales.


mercredi 25 novembre 2015

Amendement inique

Retraite, amendement au PLFSS 2016 (le projet de loi de financement de la Sécurité sociale),  pour la majorité de droite du Sénat prétend reculer en catimini l’âge de la retraite à 63 ans


Tandis que l’attention de l’opinion publique était polarisée par les dramatiques attentats du 13 novembre, la majorité de droite du Sénat a adopté, dans le cadre du PLFSS 2016, un amendement inique tendant à repousser à 63 ans l’âge de l’ouverture du droit à retraite pour les personnes nées en 1957 et au-delà, et à repousser de 67 à 68 ans l’âge de la retraite à taux plein.
Cette décision confirme les craintes exprimées par la CGT au sujet du récent ANI sur les retraites complémentaires. En repoussant à 63 ans l’âge à partir duquel les retraites complémentaires pourraient être liquidées sans décote, les signataires ont envoyé aux pouvoirs publics un message les incitant à encore reculer l’âge légal de départ à la retraite.
Cet amendement est inique et stupide.
Il est inique, car cette mesure ne ferait qu’accentuer la tendance actuelle à précipiter les travailleurs âgés dans le chômage de longue durée, et conduirait à encore aggraver la baisse des retraites des salariés qui n’ont pas acquis le plein de droits à l’âge légal de liquidation de la retraite, et qui sont majoritairement des femmes. Cette mesure ne serait pas sans conséquence sur les dépenses de l’assurance maladie en maintenant les salariés concernés dans cette situation.
Il est stupide, car rien ne justifie ce type de mesures au moment où, comme le montre le rapport de 2015 du groupe de travail sur le vieillissement de la Commission européenne, la situation des retraites en France est « dans une position globalement favorable par rapport à ses partenaires européens pour faire face au vieillissement de sa population ».
Il est urgent que le Gouvernement et la majorité parlementaire envoient des signes clairs de leur détermination à faire échec à cette tentative derrière laquelle il faut voir de toute évidence la main du MEDEF, et annoncent clairement que l’Assemblée nationale rejettera cet amendement lors de la lecture finale du PLFSS.
La CGT ne renoncera pas à son combat pour le droit à la retraite à 60 ans pour tou(te)s les salarié(e)s.
Montreuil, le 24 novembre 2015.



lundi 16 novembre 2015

Ce sont des monstres mais ce sont vos monstres


Les barbares qui ont semé la mort et la désolation vendredi soir à Paris sont des monstres. Personne ne le conteste. Mais s’en tenir à ce constat et à la compassion pour les familles martyrisées ne suffit pas.
Ces monstres ont été enfantés par le désordre mondial enclenché par les guerres menées au nom de la « démocratie » par les Bush, Sarkozy, Cameron et quelques autres.

Des questions de bon sens n’obtiennent étrangement aucune réponse. D’ou vient l’argent ? D’où viennent les armes ?

L’organisation terroriste dispose de moyens financiers considérables. L’argent – en partie - provient de plusieurs pays du Golfe alliés de Washington et de Paris et du commerce du pétrole en direction, dit-on sans obtenir de démenti, de pays européens, ainsi que du pillage d’antiquités vendus au prix fort en Occident par des réseaux mafieux.
D’où viennent les armes ? Un grand merci au grand Sam et à ses copains de Londres et de Paris. Le matériel fourni aux opposants à Bachar el Assad est passé à 90% entre les mains des Djihadistes avec en prime les reliquats des arsenaux libyens ainsi que des blindés, des tanks et de l’armement lourd de fabrication US pris à l’armée irakienne.
Les talibans en Afghanistan avaient été armés par Reagan au nom de la défense du « monde libre » avec les résultats que l’on connaît. Les « contras » au Nicaragua avaient bénéficié des mêmes largesses.
En accueillant les dictateurs latino-américains en retraite dorée à Miami, les officiels nord-américains ont pour habitude de dire : « Ce sont des fils de pute, mais ce sont nos fils de pute. » Les dirigeants occidentaux peuvent dire eux aussi à propos des barbares: « ce sont des monstres, mais ce sont nos monstres. » »

                          

samedi 17 octobre 2015

Alba Cunéo

Aujourd'hui nous sommes parti pour un samedi découverte de la truffe blanche d'Alba dans une ville de style médiéval, Alba dans le Piemont.

Demain nous irons à Cunéo pour aller à la fête des châtaignes.


samedi 19 septembre 2015

Quelques activités des retraités de cet été


20 juin 2015 : train des merveilles (Nice/Tende).



4 septembre 2015 : lac d'Osiglia(Italie).



2 aout 2015 : marché Isle sur Sorgue 


Des sorties de retraités ou il fait bon de se retrouver pour visiter et lever son verre lors de bons repas.

Futurs retraités n'oubliez pas de  rejoindre le syndicat des retraités pour profiter  avec nous de ces bons moments.

Les actifs sont les bienvenus tout autant ou il reste des places disponibles.

mardi 4 août 2015

Un film de TN

Un petit film que de souvenirs

https://www.facebook.com/559863687485247/videos/567902853347997/


mercredi 22 juillet 2015

jeudi 26 mars 2015

120 ans de la Cgt, un anniversaire à ne pas manquer





1895 - Le monde du travail fêtait un heureux évènement : la naissance de la Confédération générale du travail.
Les 28 fédérations, 18 bourses du travail et 126 syndicats non fédérés réunis en congrès, à Limoges, du 23 au 28 septembre 1895, se sont penchés sur son berceau et lui ont insufflé leurs idéaux de justice, de progrès social, d’émancipation pour la classe ouvrière.
2015 - Fière de son histoire, la Cgt va célébrer ces 120 années de syndicalisme.
Une multitude d’initiatives marqueront chaque mois dans plusieurs régions de notre pays, sous des formes variées : films, débats, évènements artistiques… Elles montreront la Cgt dans toute sa richesse militante, son approche revendicative mais encore culturelle et émancipatrice.
Cet anniversaire permettra aussi d’approfondir notre réflexion sur notre syndicalisme pour en faire un outil toujours plus efficace afin d’améliorer les conditions de travail et de vie des hommes et des femmes. Nous le ferons en éclairant le présent des riches expériences du passé, des victoires arrachées au patronat mais aussi en tirant les leçons des échecs subis.
Confrontée aux profondes mutations de la société et de l’appareil économique et industriel, la Cgt doit adapter son organisation pour demeurer le syndicat des conquêtes sociales…

jeudi 19 mars 2015

Les retraités ont défilé par milliers dans l’unité


Pouvoir d’achat, pensions gelées, services publics, accès aux soins

Les retraités ont défilé par milliers dans l’unité

Dans toute la France, le même slogan a résonné : "les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère... de cette société là on n’en veut pas".

 Des milliers de retraités ont défilé mardi 17 mars dans toute la France pour demander une amélioration de leur pouvoir d’achat, à l’appel d’une large intersyndicale, à Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes, Toulouse, Bayonne, Rouen, Saint-Nazaire, Cherbourg, Limoges, Périgueux, Reims, Châlons-en-Champagne, Dijon... 

A Paris, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez avait pris place en tête du cortège pour apporter le soutien de toute la CGT à cette mobilisation unitaire.
 

Des retraités très en colère après l’annonce de la non revalorisation des retraites complémentaires ARRCO et AGIRC au 1er avril et qui voyaient dans cette journée une mise en jambes pour préparer la mobilisation unitaire interprofessionnelle du 9 avril et la manifestation nationale à Paris.
 

Au delà des pensions, les retraités demandent que la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, débattue depuis ce mardi au Sénat, soit mise en œuvre dès cette année et réclament un renforcement des services publics de santé.
                      http://www.cgt.fr/Les-raisons-de-la-colere-des,42351.html


dimanche 15 mars 2015

Les raisons de la colère des retraités


UNE INTERVIEW DE FRANÇOIS THIERRY-CHERRIER

Les raisons de la colère des retraités

Le secrétaire général de l’Union confédérale des retraités CGT nous explique les raisons qui fondent la colère des retraités et la mobilisation unitaire de leurs organisations syndicales et associations.
Cette vidéo sur Youtube

Ces dernières viennent de signer une déclaration commune et vont prochainement fixer une date pour une journée d’action sur la baisse du pouvoir d’achat, la dégradation des conditions d’accès aux soins, le délitement des services publics, le report scandaleux de la mise en œuvre de la loi d’adaptation de la société au vieillissement.

jeudi 12 février 2015

Oui, on peut financer les retraites complémentaires !

Les prochaines négociations sur les régimes de retraite complémentaires des non cadres (ARRCO) et cadres (AGIRC) vont débuter le 17 février dans un climat de forte tension. En effet, ces deux institutions essentielles de notre système de retraite connaissent un lourd problème de financement, aggravé depuis 2009 par la crise et par le refus patronal d’augmenter le montant des ressources allouées aux régimes. Dans cette nouvelle séquence de négociations, la partie patronale avance avec une série de propositions qui visent toutes à réduire le niveau de protection sociale et même à remettre en cause le statut cadre en proposant la fusion des deux régimes. La CGT avance à l’inverse des propositions qui permettraient d’assurer durablement le financement des régimes, sans porter atteinte au niveau de couverture sociale


 Pour plus d'informations cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.cgt.fr/Oui-on-peut-financer-les-retraites.html



lundi 9 février 2015

La CGT propose des solutions durables pour un bon niveau de retraite



La CGT propose des solutions durables pour un bon niveau de retraite

A quel âge pourra-t-on demain partir à la retraite ? Avec quel montant de pension ? Comment assurer durablement le financement du système ? C’est pour répondre précisément à ces questions que la CGT formule les propositions qui suivent.

Ces propositions que la CGT avait mises au cœur du débat sur la réforme des retraites Fillon en 2010 restent de pleine actualité si l’on veut répondre aux besoins des salariés, des retraités, trouver les financements nécessaires.

Garantir la possibilité de prendre sa retraite dès 60 ans

Compte tenu de l’entrée plus tardive dans la vie active, des difficultés des jeunes à trouver un premier emploi et des aléas de carrière plus nombreux aujourd’hui qu’hier, la concrétisation de cet objectif exige de nouvelles modalités d’acquisition des droits à la retraite qui doivent prendre en compte les années d’études et les périodes de précarité subies.

Des pensions d’au moins 75 % du revenu net d’activité pour une carrière complète

Pour y parvenir la CGT propose de revoir le mode de calcul pour le régime général : retour à la moyenne des dix meilleures années pour le calcul du salaire de référence – au lieu des 25 meilleures aujourd’hui – et une actualisation des salaires portés au compte sur la base de l’évolution du salaire moyen et non des prix. Elle propose également que le revenu de retraite ne soit pas inférieur au Smic net pour une carrière complète et que la revalorisation des pensions se fasse sur la base du salaire moyen et non plus sur l’évolution prévisible des prix. Ce qui permettrait aux retraités de bénéficier des fruits de la croissance.

Justice et réduction des inégalités

Les salariés ayant effectué des travaux pénibles voient leur espérance de vie sérieusement diminuée : l’écart entre les ouvriers et les cadres est ainsi de sept ans aujourd’hui.
Pour réparer cette injustice, les salariés assujettis à des travaux pénibles doivent bénéficier d’un départ à la retraite anticipé en fonction de la durée d’exposition à la pénibilité. De même les droits familiaux et conjugaux doivent être revus afin de ne pas perpétuer, lors de la retraite, les inégalités criantes concernant, en particulier, les femmes ayant eu des enfants.

Assurer le financement des retraites

Ces droits et garanties appellent des mesures précises pour les financer. Nous évaluons à 6 points de Produit Intérieur Brut (PIB) le niveau de ces ressources supplémentaires.
Pour porter progressivement de 12 % à 18 % la part des richesses créées consacrée au financement des retraites, la CGT formule trois séries de propositions.

Faire contribuer tous les revenus

Aujourd’hui, une part de plus en plus importante des revenus n’est pas soumise à cotisation (intéressement, participation, stock-options,…). La Cour des comptes a évalué ainsi à près de 10 milliards d’euros le manque à gagner pour nos caisses de protection sociale. En outre, la CGT propose que les revenus financiers des entreprises soient soumis à contribution.

Une autre politique de l’emploi

Le financement des retraites, et de la protection sociale en général, est très dépendant du niveau de l’emploi. Un million d’emplois en plus c’est cinq milliards d’euros de rentrées de cotisations supplémentaires pour les retraites.
La France souffre d’un faible taux d’activité, elle arrive au 15e rang européen, ce taux est inférieur à la moyenne de l’Union européenne. Il est particulièrement faible chez les moins de 30 ans et les plus de 50 ans.
Cette situation appelle donc une politique de l’emploi d’une toute autre dimension que les « mesurettes » relatives à l’emploi des seniors, en prenant des dispositions véritablement efficaces pour l’emploi des salariés de 50 à 60 ans comme pour celui des salariés de moins de 30 ans.

Augmenter et moduler les cotisations patronales

La CGT propose de compléter ces mesures par une réforme des cotisations patronales qui pourraient êtres modulées en fonction, notamment, des politiques d’emploi des entreprises. Elle propose également d’augmenter les cotisations patronales, de remettre à plat l’ensemble des exonérations (30 milliards d’euros en 2009). Enfin, il peut être envisagé, si nécessaire, une augmentation des cotisations salariées